Conduire au Japon

Comme la question me revient régulièrement, je vais faire ici un point sur comment conduire au Japon, que ce soit pour le côté paperasse ou pratique. Cet article est destiné aux personnes sachant déjà conduire et possédant un permis dans un autre pays. Si vous n’avez pas de permis du tout, il faut le passer dans une auto-école japonaise. Toutes les procédures et tous les tarifs indiqués sont pour la conduite d’un véhicule de moins de 3,5 tonnes et de moins de 10 passagers. Pour conduire un mini-bus ou un poids lourd, il faudra vérifier par vous-même si ces procédures marchent. Je mets en bas de cet article plusieurs liens vers des sources externes, si vous voulez plus d’infos et/ou vérifier une information n’hésitez pas à aller voir.

Sommaire

I. La paperasse
A. Le permis international
B. La traduction
C. Le permis japonais
II. Et maintenant ?
A. Conduire au Japon, c’est dur ?
B. Ce qu’il faut savoir
C. Les couleurs de permis
D. Les points
Plus d’infos

I. La paperasse

Pour conduire au Japon, comme dans la plupart des autres pays d’ailleurs, il y a trois possibilités.

A. Le permis international

1. Pour qui ?

C’est le plus simple à faire pour les gens qui viennent en vacances, puisque vous pouvez l’obtenir dans votre pays. Cependant, il faut bien vérifier que le pays dans lequel vous vous rendez reconnaisse le permis international de votre pays (car contrairement à ce que son nom indique, le permis international est différent pour chaque pays et donne donc des droits différents). Voici donc la mauvaise nouvelle : le Japon ne reconnait pas les permis internationaux d’Allemagne, Belgique, Estonie, France, Monaco, Suisse et Taiwan (pays non signataires de la Convention de Genève de 1949). Vous ne pouvez donc pas conduire avec un permis international d’un de ces pays. Si vous habitez dans un pays étranger et que vous possédez un permis international de ce pays, vous devez regarder sur ce permis sous quelle convention il a été délivré. Si c’est celle de 1949, vous pouvez conduire au Japon. Si c’est celle de 1968 ou aucune, vous ne pouvez pas conduire au Japon. (cf “plus d’infos”)

2. Comment l’obtenir ?

Toutes les démarches sont à faire de l’étranger. Il faut donc vous renseigner auprès de votre mairie.

B. La traduction

1. Pour qui ?

La deuxième possibilité est de faire traduire son permis. Il vous faudra alors voyager en permanence avec le permis original + la traduction + votre passeport. Cette traduction doit être obtenue auprès de la JAF (Japan Automobile Federation). Il est donc a priori impossible de l’obtenir de l’étranger. Certains articles mentionnent la possibilité de l’obtenir auprès de certaines ambassades, mais en tout cas l’ambassade du Japon en France ne la délivre pas. (cf “plus d’infos”)
Cependant cette solution est réservée aux séjours courts ou moyens : en effet la traduction n’est utilisable que pendant 1 an après l’entrée sur le territoire japonais (d’où la nécessité d’avoir son passeport sur soi pour prouver la date d’entrée). Elle est donc adaptée pour les gens venant en vacances, les gens en visa vacances-travail et les gens qui viennent étudier ou travailler temporairement. Si vous souhaitez rester à long terme, il vous faudra obtenir un permis japonais.
Note : Cette traduction est nécessaire pour obtenir un permis japonais (cf section c.2.).

2. Comment l’obtenir ?

La première solution est de se présenter à un bureau de la JAF avec votre permis de conduire et 3000¥ (cf “plus d’infos”). En théorie vous n’avez pas besoin d’autres documents, mais je recommande quand même d’apporter votre passeport et votre carte de résident si vous en avez une, au cas où. Une fois sur place on vous fera remplir un formulaire et vous aurez normalement votre traduction dans la journée.
La deuxième solution est d’envoyer le formulaire de demande, une photocopie de votre permis et 3500¥ à la JAF. Ils enverront ensuite la traduction chez vous (uniquement à une adresse Japonaise). Elle doit en principe arriver en deux semaines.
La troisième solution est de demander à une agence de voyage en France de vous faire faire la traduction. C’est eux qui se chargeront d’envoyer les documents au Japon et de transmettre la traduction à votre adresse française une fois qu’elle aura été effectuée.

C. L’obtention d’un permis japonais

1. Pour qui ?

Si vous possédez un permis de l’un des pays suivants, vous pouvez « convertir » votre permis en un permis japonais sans avoir à passer aucun test : Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Canada, Corée du Sud, Danemark, Espagne, Etats-Unis (seulement quelques états), Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Monaco, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Portugal, Slovénie, Suède, Suisse, République Tchèque, Royaume-Uni, Taïwan. (cf “plus d’infos”)
Si vous possédez un permis de conduire d’un autre pays, vous devrez repasser certains tests. Il faut aussi que vous ayez résidé dans le pays d’obtention au moins 3 mois après avoir eu votre permis (donc si vous voulez le passer en vitesse juste avant d’aller au Japon pour être débarrassé ça ne marchera pas).

2. Comment l’obtenir ?

Pour convertir votre permis il faudra vous rendre dans un centre agréé (pour savoir quels sont les centres agréés, voir la section “plus d’infos”) muni des documents suivants (tous les documents doivent être les originaux) :
a. La traduction officielle de votre permis, obtenue dans un bureau de la JAF ou à l’ambassade du Japon dans votre pays.
b. Une preuve que vous avez résidé dans le pays au moins 3 mois après l’obtention du permis. Le plus simple est de fournir des fiches de paie ou des relevés de notes. Pour une raison mystique, ce document n’est pas mentionné dans certaines listes présentes sur d’autres sites, mais ne vous réjouissez pas trop vite car si vous cherchez bien il est généralement mentionné dans les conditions qu’il faut avoir résidé 3 mois dans le pays après l’obtention du permis ; et comme c’est une condition, il vous faudra bien entendu une preuve que vous remplissez cette condition, d’où ce document.
c. Permis de conduire étranger (en cours de validité)
d. Photocopie recto verso du permis
e. Passeport
f. Photocopie du passeport
g. Carte de résident
h. Certificat de résidence (住民票)
i. Photo d’identité 3×2.4cm
j. Vos lunettes si vous en portez
k. Un peu de liquide pour payer les frais de dossier (variable selon les cas mais généralement en-dessous de 5000¥)
l. Permis de conduire japonais, si jamais vous en possédez déjà un (pour un autre type de véhicule)
Les documents ci-dessus sont les documents de base à apporter. Selon votre situation il est possible que l’on vous demande des documents complémentaires. Selon les centres, il est aussi possible que cette démarche ne se fasse que sur rendez-vous. C’est pourquoi il vous est fortement conseillé d’appeler le centre où vous allez faire vos démarches avant de vous y rendre.

3. Comment cela se passe-t-il ?

Dans l’ensemble cette procédure ne comporte rien de très compliqué, c’est juste long comme la plupart des démarches administratives au Japon (et dans d’autres pays aussi d’ailleurs). Une fois arrivé avec tous vos documents, on vous fera remplir un formulaire. La personne qui s’occupe de vous vous posera ensuite un certain nombre de questions du type “Avez-vous déjà commis un accident dans votre pays ?”, “Avez-vous une maladie chronique qui pourrait gêner votre conduite ?”, etc. Pour cette partie il est recommandé d’être accompagné de quelqu’un qui parle couramment japonais si vous n’avez pas au moins l’équivalent d’un niveau JLPT N2 (ou vraiment au pire N3). Après cela, si vous portez des lunettes votre vue sera testée. Après diverses autres procédures administratives vous recevrez enfin le Graal. Le tout peut prendre plusieurs heures selon l’affluence. Il est donc recommandé de prévoir votre demi-journée pour cette procédure.

II. Et maintenant ?

Bon, c’est pas le tout d’avoir son permis japonais, mais je fais quoi maintenant ?

A. Conduire au Japon, c’est dur ?

Beaucoup de gens me disent qu’ils sont inquiets de conduire au Japon à cause du fait que l’on conduise à gauche. Je tiens à vous rassurer tout de suite : de mon expérience personnelle le côté de la route duquel on conduit ne joue que très peu sur la difficulté de conduire à l’étranger. Pour avoir conduit en Corée du Sud où pourtant on roule du même côté qu’en France, j’ai trouvé ça plus dur que de conduire au Japon. Conduire à gauche, c’est perturbant les trente premières secondes, mais si on se concentre et fait attention au début ça passe tout seul. Les facteurs qui influent beaucoup sur la difficulté de conduire à l’étranger sont :
– Le nombre de règles et leur clarté : en Corée du Sud il n’y a pas de règles de priorité (ou alors il y en a mais personne ne les connait), je vous laisse donc imaginer les carrefours sans feu ni stop à l’heure de pointe. Vous avez intérêt d’avoir un bon klaxon.
– La différence des règles avec son pays d’origine : en Corée du Sud (oui je prends tout le temps cet exemple mais c’est parce que c’est le seul autre pays dans lequel j’ai conduit), on peut tourner à droite même si le feu est rouge, mais en revanche pour tourner à gauche il faut s’arrêter même si le feu est vert (et attendre une flèche verte spécifique pour la gauche). Cela signifie qu’il faut détricoter des années de réflexes. Autre règle sympathique : on a le droit de doubler par la gauche et par la droite, du coup personne ne fait jamais l’effort de se rabattre sur la droite puisque ça ne gène personne d’être dans la voie de gauche. Je vous laisse imaginer les routes à 6 voies quand il y a du trafic.
– Le niveau moyen de respect des règles des conducteurs : je ne ferai pas de commentaire sur la conduite coréenne à ce sujet-là (pas par manque de choses à dire ; parce que je ne saurais par où commencer). Bon, je critique la conduite en Corée du Sud mais pour avoir vu d’autres pays comme le Vietnam ou l’Indonésie je pense qu’il y a encore bien pire. Bref, la bonne nouvelle c’est qu’au Japon le code de la route est très propre et pas tellement différent du nôtre, et que les japonais le respectent assez bien (les connaissant vous vous en doutiez). La seule exception sont les limitations de vitesse dont tout le monde se fout, mais ça n’est pas tellement gênant. Donc conduire au Japon est relativement facile pour peu qu’on soit bien concentré au début.

B. Ce qu’il faut savoir

Bon, après vous avoir dit que c’était facile, il faut quand même que je vous parle de quelques subtilités. Car vous vous doutez bien que même si le code de la route est similaire au nôtre il y a quand même des différences.

1. Les feux rouges

C’est LE point qui m’a posé le plus de problèmes au début. Au Japon, les feux de signalisation ne sont pas placés avant l’intersection mais après. Cela implique deux choses :
– Il ne faut pas s’arrêter juste devant le feu par réflexe, sinon vous vous retrouvez arrêté au milieu du carrefour (cela peut sembler très bête dit comme ça mais dans le feu de l’action ce n’est pas si évident).
– Plus subtil : lorsque le feu est vert pour vous et que vous tournez à droite, après avoir fini votre virage vous allez apercevoir le feu rouge destiné aux voitures qui étaient à votre gauche au début ; il faut bien évidemment l’ignorer et ne pas s’arrêter (pareil, ça a l’air bête mais dans la pratique on se fait facilement avoir au début). A part ça les règles aux feux rouges sont à peu près les mêmes qu’en France : pour tourner à droite, vous devez laisser passer d’abord les gens qui arrivent d’en face. Si le feu est rouge, vous ne pouvez pas passer, sauf si une flèche verte vous y autorise.

2. Les limitations de vitesse

Les limitations de vitesse sont beaucoup plus basses qu’en France. Les limitations sont entre 30 et 50 km/h en ville, 40 et 60 km/h à la campagne et 80 et 100 km/h sur autoroute. Il faut donc faire très attention. La bonne nouvelle est qu’il n’y a que très peu de radars sur l’autoroute et donc la plupart des gens y roulent quand même à 120 km/h. Cependant, pour ce qui est des routes de campagne, elles sont très sinueuses et souvent étroites, ce qui fait que l’on ne peut en général physiquement pas rouler à plus de 50/60 km/h. D’ailleurs, lorsque l’on prévoit son itinéraire, il faut bien prendre cela en compte. En France si je suis à la campagne et que je veux aller d’un point A à un point B qui sont à 80 km l’un de l’autre, je compte sur une bonne départementale et j’estime que je vais mettre une heure et des bananes. Au Japon, la route sinueuse fera que vous aurez à parcourir 120 km au lieu de 80 (et encore, sans se perdre), et vous les ferez à 60 km/h. Il faudra donc compter en moyenne 2 à 3 fois plus de temps qu’en France pour la même distance (je parle bien là des routes de campagne ; en ville et sur autoroute il n’y a pas de grosse différence).

3. La priorité à gauche

On me demande souvent si, étant donné que l’on conduit de l’autre côté de la route, il y a du coup priorité à gauche. Je me suis renseigné un certain nombre de fois sur les règles de conduite au Japon (y compris en écrivant cet article) et je n’ai jamais trouvé une quelconque mention de cette fameuse priorité à gauche. Et en tant que conducteur, je n’ai quasiment jamais été confronté à ce problème car la plupart des intersections ont un feu rouge ou un panneau stop, à part quelques toutes petites intersections en ville ou en rase campagne mais dans lesquelles on roule généralement si doucement que la prudence et la courtoisie suffisent à s’en sortir.

4. Divers

– Les panneaux stop sont triangulaires et il est écrit « 止まれ » dessus.
– La tolérance d’alcool dans le sang est strictement zéro. Les passagers qui laissent conduire quelqu’un ayant bu sont considérés comme complices et sont donc susceptibles de recevoir une amende aussi (voire d’aller en prison si le conducteur a beaucoup bu).
– Si vous voyez une ligne blanche (perpendiculaire au sens de circulation) juste avant un passage piéton, vous n’êtes pas obligé de vous arrêter, elle vous signifie seulement de ralentir et de faire attention.
– A l’inverse de la France, les panneaux indicant les routes payantes (comme les autoroutes) sont verts, et ceux indicant les routes gratuites sont bleus.

C. Les couleurs

Tout d’abord sachez qu’au Japon le permis doit être renouvelé 3 ans après l’obtention, puis ensuite une fois tous les 3 ou 5 ans, selon le nombre d’infractions commises dans les 3 dernières années et selon si vous avez plus ou moins de 70 ans. Il y a trois couleurs de permis différentes :
– Vert : c’est la couleur de votre premier permis. L’expérience de conduite à l’étranger ne compte pas, donc la première fois que vous obtiendrez votre permis japonais vous serez à nouveau jeune conducteur. Bien que vous gardiez votre permis vert pendant 3 ans, vous n’êtes considéré comme jeune conducteur que pendant 1 an. De ce fait, vous devez mettre une shoshinsha mark (初心者マーク) à l’arrière de votre voiture pendant votre première année de permis. C’est un autocollant jaune et vert, équivalent du « A » en France. Par contre cela n’a pas d’influence sur les limitations de vitesse.
– Bleu : pour les conducteurs venant de finir la période de probation ou ayant commis une infraction “grave” dans les 5 dernières années. (cf “plus d’infos”)
– Or (qui dans la réalité ressemble plutôt à du marron) : pour les conducteurs ayant au moins 5 ans de permis et n’ayant pas commis d’infraction grave pendant les 5 dernières années.
La première fois vous aurez donc un permis vert, la deuxième fois un bleu et après cela dépendra de votre conduite (<= c’était le jeu de mot du jour, merci pour vos applaudissements ça me fait chaud au cœur).
Concrètement, qu’est-ce que la couleur du permis change à ma vie ?
Le prix de l’assurance si vous achetez une voiture, mais si vous louez cela n’a aucune importance. Ensuite, à chaque fois que vous renouvelez votre permis vous devez suivre une séance de prévention routière dont la durée varie selon la couleur du permis (mais bon la durée maximum étant de deux heures cela ne change pas grand-chose au final).

D. Les points

Au Japon existe, comme en France, un système de points sur le permis. Cela fonctionne dans le sens inverse de la France : vous commencez à zéro points et en gagnez à chaque infraction. Je ne vais pas me lancer dans une explication complète du système de point, qui est relativement très complexe, mais je vais juste vous donner les grandes lignes :
– 6 points équivalent à une suspension de permis de 30 jours, 9 points à une suspension de 60 jours, 12 points à une suspension de 90 jours. A partir de 15 points, cela devient plus sévère : vous avez un retrait de 1 an. La différence entre une suspension et un retrait est qu’à la fin de la suspension vous retrouvez automatiquement votre permis, alors que dans le cas d’un retrait il faut le repasser.
– Le moindre centième de gramme d’alcool dans le sang vaut 6 points (donc 30 jours de suspension direct).
– Si vous vous prenez 3 points pendant votre première année de permis, vous devrez suivre une séance de prévention routière de 7h et payer pour cela (15 550¥). Selon les cas, il est possible que vous deviez aussi repasser l’examen du permis de conduire.
– Les points sont réinitialisés automatiquement au bout d’un an sans infraction.
– La conduite en état d’ébriété fait drastiquement augmenter le nombre de points de chaque infraction. Exemple : si vous avez oublié de mettre votre shoshinsha mark et que vous êtes sobre, cela vous vaudra seulement 1 point (plus éventuellement une amende). Par contre, si vous avez oublié votre shoshinsha mark et conduisez avec un peu d’alcool dans le sang ce sera 14 points, et si vous dépassez les 0.25 g/l ce sera 25 points (soit deux ans de retrait de permis direct). Même tarif si vous dépassez les limitations de moins de 20 km/h. En fait au-delà de 0.25g/l d’alcool dans le sang strictement toutes les infractions valent 25 points.
– En plus des points, le nombre de suspensions de permis est aussi comptabilisé et influe sur la durée des futures suspensions. Exemple : si vous vous prenez 6 points vous aurez une suspension de 30 jours. Si ensuite quelques mois plus tard vous vous reprenez 6 points, ce sera cette fois une suspension de 90 jours. Après avoir eu deux suspensions, les règles se durcissent encore et la moindre infraction à 2 points vous vaudra une nouvelle suspension de 90 jours. Le compteur de suspension est réinitialisé au bout de 3 ans sans suspension.
-Pour l’anecdote, il n’y a pas de limite théorique au nombre de points que l’on peut prendre en un coup. Si vous voulez tenter, il doit être possible d’atteindre les 100 : tuer quelqu’un vous vaudra déjà 62 points ; si vous ajoutez un état d’ébriété et quelques autres bricoles ça peut aller vite. Combien d’années de retrait de permis pour 100 points d’un coup ? Aucune idée, mais à ce stade le nombre d’années de prison sera sûrement supérieur, donc le permis ne sera plus votre problème numéro 1.
Je rappelle que ceci est en résumé, en réalité tout est encore bien plus complexe, notamment au niveau des réinitialisations de points et de suspensions qui peuvent être plus rapides dans certaines conditions. Le but ici est juste de vous donner une idée des bases. Pour ceux qui veulent plus de détails je vous invite à suivre les liens que j’ai mis en dessous.

Bref, voilà les bases de la conduite au Japon. Amusez-vous bien.

Plus d’infos (principalement en anglais) :

Avec quel permis international puis-je conduire au Japon ?
J’ai des doutes sur l’impossibilité de conduire avec un permis international français
Comment conduire avec une traduction du permis ?
Où trouver un bureau de la JAF pour faire la traduction ?
Conditions pour obtenir un permis japonais
Où faire les démarches pour obtenir son permis japonais ?
Liste des documents nécessaires pour l’obtention du permis
Liste des documents nécessaires pour l’obtention du permis (en japonais)
Les règles de conduite résumées
Les panneaux de signalisation
Les marquages au sol
Le code de la route complet
Plus de détails sur les points
La liste complète des infractions octroyant des points (en japonais)

Pierre

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